Ballade à Lille
L’Odyssée 2020
Chapitre 1
Lille Ballade
C’était l’hiver entre 2 « stop Covid ».
J’achevais une formation dans cette ville du Nord froide et humide… Le peu d’êtres humains rencontrés étaient en revanche si chaleureux et amènes.
Même les couleurs de la ville s’ingéniaient à y ajouter ce que le temps et l’époque refusaient aux rares passants.’
La brume soulevait parfois sont voile pour laisser poindre quelques rayons tentant de nous réchauffer. La lumière se faisait joueuse : éclatante dans les boutiques cherchant à rappeler au passant esseulé que l’abondance pouvait revenir… Claire-obscure pour mettre en relief les pavés et façades ou les intérieurs douillets…
Pour moi tout était surprises …Ces parcours Lillois dans cette ambiance feutrée ont laissé une empreinte en mon âme autant qu’en mon objectif…
2020…Et Lille se mit en sommeil…
Fini les soirées à l’Opéra, ni bière, ni Welsh ou Waterzooi…
Que la lumière des réverbères n’éclairant que quelques passants hasardeux et masqués
Certaines boutiques conservaient le droit de fournir un peu de plaisirs gustatifs
D’autres n’affichaient que celui des yeux et de la promesse d’un jour où …si…
Mais à certaines fenêtres la bonne humeur et le désir profond de laisser la vie pénétrer convoquaient
l’œil des « âmes errantes » pour participer à l’esprit qui était malgré tout de fête ! c’était Noël…
Il fallait en sortir … c’est la lumière qui montra le chemin en jouant avec les ombres dès qu’une rue l’inspirait
Il n’y a qu’en cette période que ce dôme, faisant face à l’arrivée sur la ville, attirait les regards puisqu’au sol la vie avait du mal à s’immiscer… Je regardais donc vers le ciel et j’en vis le reflet un peu triste mais dont la rondeur évoquait une bonhommie qui est, je crois l’apanage de ses habitants.
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